Ce gaz est un mélange hydrofluorocarboné de deux composants. En effet, il est constitué à 50 % de R-125 (pentafluoroéthane) et à 50 % de R-143a (à ne pas confondre avec le R-134a, un gaz très utilisé). On l’a créé pour remplacer le R-22, le R-502 et tous les mélanges gazeux de ces fluides. Ce n’est toutefois plus possible : depuis 2020, l’usage du R-507 n’est plus autorisé en raison de son potentiel élevé de réchauffement planétaire. Cette interdiction vaut pour tous les gaz dont le GWP est supérieur à 2500.
Le R-507 est un HFC. Cela signifie qu’il a certes un effet sur le réchauffement de la planète, mais qu’il n’exerce pas d’influence sur la couche d’ozone. HFC est l’abréviation d’hydrofluorocarbone. L’usage de ces fluides de sécurité n’est pas régi par un règlement. Comme ils font toutefois partie des gaz à effet de serre, il est obligatoire d’en restreindre l’usage dans ses installations. Les gaz à effet de serre ont la propriété importante de ne pas occasionner de dommage à la couche d’ozone. C’est pour cette raison qu’on les utilise souvent pour remplacer les HCFC et les CFC. Ceux-ci servaient auparavant de fluide frigorigène dans les installations de réfrigération et de climatisation, mais il a été décidé de les abandonner graduellement parce qu’ils contenaient du chlore.
Divers risques sont toutefois liés à l’usage de ce gaz. Si la peau y est exposée, elle peut présenter des symptômes de brûlure ou d’engelure. Ce frigorigène est plus lourd que l’air, ce qui fait qu’il se propage près du sol, une propriété qui peut entraîner une asphyxie. Veillez donc toujours à prendre les bonnes mesures si vous allez travailler avec ce fluide frigorigène.
